De par son emplacement et son exposition plein sud, la culture de la vigne à Juziers a connu un grand essor jusqu’au XIXe siècle. De très nombreuses ordonnances et arbitrages révèlent l’importance économique de la vigne sur le territoire communal.
Au Xe siècle, la production de vin était de 50 hectolitres pour 3 hectares de vigne. Avant la Révolution, la vigne couvrait 252 hectares et donnait 5 000 hectolitres. Le vin de Juziers devient alors le plus prise de l’arrondissement. ll était exporté et transporté par bateau pour être vendu dans les foires comme celle de Rouen.
Apres le second Empire, la Confrérie de Saint-Vincent, composée des vignerons de la commune, est créée. On dénombrait alors six pressoirs aux quatre coins du village. Les Juziérois sont laborieux et le repos du dimanche est souvent fêté a la buvette.
La fin du XIXe siècle voit apparaitre le phylloxera (sorte de puceron ravageur de la vigne et par extension maladie de la vigne causée par le dit insecte), la terre est contaminée et le vignoble est alors remplace peu a peu par des vergers. Les dernières vendanges auront lieu en 1955 ! En 1987, pour le folklore, Paul Doucet vinifie le « Petit Vin Gris de Juziers ».
[Depuis cet article, Juziers dans l’Histoire a fait revivre ce patrimoine, en plantant 150 pieds de Chardonnay et 150 pieds de Pinot noir. Dès lors, le Coteau des Girouards et son vin sont nés.]Décembre 2015, bulletin municipal de Juziers