Idéale pour la promenade, le calme et la fraîcheur des beaux jours, la Seine a énormément d’histoires à nous conter. Cette année, c’est précisément ces souvenirs que « Juziers Dans l’Histoire » a choisi de retracer pour les Journées du Patrimoine. Des documents et photos d’époque retraceront la vie des Juziérois sur les rives de la Seine en évoquant les loisirs, les nombreux restaurants, les concours de pêche, les lavandières…
Si pour certains, la Seine est un long fleuve tranquille, il n’en fut pas toujours de même. La crue de 1910 reste dans nos mémoires par son ampleur, elle sait de temps à autre nous rappeler ses caprices guettés et redoutés.
Mais par ses belles journées d’été, la piscine située dans le bras mort, le long du chemin de contre-halage, accueillait la jeunesse juziéroise.
Dans ses moments de quiétude, ses rives bruissaient des dernières nouvelles colportées par les laveuses. On y déjeunait en famille et le soir, on y menait le troupeau afin qu’il s’abreuve.
Si certains professionnels traquaient le poisson dans les gaurs pour garnir les tables parisiennes d’autres péchaient pour le plaisir et rivalisaient dans les concours de pêche…
D’autres savouraient tranquillement un bon moment autour d’une tasse de thé, un jus de fruit ou autre boisson.au Goujon Folichon situé dans l’île.
Destination balnéaire très appréciée des Parisiens, la « Plage de Paris » était un célèbre lieu de villégiature. Tout était pensé pour se distraire aux beaux jours : bord du fleuve aménagé en sable fin pour les baignades, mini-golf, régates, tennis, hôtel restaurant gastronomique de 50 chambres, dancing…
Cette langue de terre de 20 ha, dénommée le Giboin, appartenait à Juziers depuis le XIe siècle. Après bien des chicanes, un décret de 1953 la rattacha à Élisabethville.
Plus modestement, notre rive se contenta d’offrir gîtes et couverts grâce à ses nombreux restaurants. Et en guise de divertissement, rien de tel que le canotage pour la digestion.
Pour compléter l’exposition, on pouvait aussi découvrir des documents relatifs au rattachement de « Paris Plage », les manœuvres militaires qui s’y déroulaient ainsi que les divertissements nautiques offerts aux Juziérois et visiteurs.